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Blog des communistes de Garges

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Coup de gueule de Max : Jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand allons-nous accepter sans réagir, sans se révolter ? des chômeurs s’immolent par le feu devant Pôle Emploi, des salariés se suicident dans leurs entreprises, des familles entières vivent dans des conditions dignes du XIXe siècle, ou ne peuvent compter que sur la solidarité des associations caritatives pour pouvoir juste survivre, des hommes et des femmes meurent dans la rue, de faim ou de froid.

Cela ne suscite que quelques lignes dans les journaux, quelques secondes à la télévision. Ces situations se sont tellement banalisées qu’elles sont parfois les « marronniers » des journaux télévisés.

Et l’on demande encore et toujours davantage de sacrifices à celles et ceux qui, selon les tenants du libéralisme le plus sauvage, ont la « chance » d’avoir un emploi. Tout cela au nom de la crise !

Il n’y aurait pas d’argent, et donc pas d’autre choix que de réduire encore les dépenses publiques. Vous devez travailler davantage, accepter de voir votre rémunération diminuée, voir l’accès aux soins, à l’éducation, au logement se réduire comme peau de chagrin, au rythme de la casse des services publics.

Il n’y aurait pas d’argent ? Le classement des personnalités les plus riches établi par le magasine Forbes indique qu’en 2013, il y a 200 milliardaires de plus qu’en 2012 (1426 contre 1226), et des milliardaires encore plus riches, puisque leurs fortunes cumulées sont passées de 3600 milliards d’euros à 4200 milliards d’euros.

Des fortunes qui se sont constituées avec leurs lots de délocalisations, d’opérations boursières, de sueurs et de souffrances de millions de femmes, d’hommes – et d’enfants – à travers le monde.

Il n’y aurait pas d’argent, et la crise dans laquelle on enfonce jour après jour la Grèce, l’Espagne, l’Italie, la France, avec les risques de montées des fascismes, comme notamment en Grèce, avec les sinistres néo-nazis d’Aube Dorée, serait inéluctable ?

Non, ce n’est pas l’argent qui manque, c’est la volonté politique de le mettre au service de l’intérêt général, et non de le confisquer au profit de quelques-uns.

Les dirigeants d’Amérique du Sud, d’Evo Moralès à Hugo Chavez ont eu cette volonté politique, et ont permis de faire reculer de près de 30% la pauvreté dans leur pays, alors qu’elle s’accroit sans discontinuer en Europe.

Stéphane Hessel, ce grand homme qui vient de nous quitter, nous appelait à l’indignation. Il pointait tous les acquis du Conseil National de la Résistance, qui ont été détricotés, détruits, par les politiques libérales menées partout en Europe.

Interrogeons-nous : Ces acquis, mis en place au sortir de la guerre, avec un pays à reconstruire, seraient impossibles à conserver, à développer ?

Stéphane Hessel nous appelait à l’indignation, puis à l’engagement. La situation est telle qu’aujourd’hui, il nous appellerait sans doute à la révolte.

Pour ne plus dire : jusqu’à quand ?

Max

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